30/01/2013

[Album] Lazlo Bane : "11 Transistor"

Artiste : Lazlo Bane
Album : 11 Transistor
Premier Album
Sortie : 1997
Genres : Rock Alternatif, Rock Indépendant
Label : Almo Sounds
Morceaux à écouter : I'll Do Everything, View From The Pavement, Overkill
♥♥
> Ecouter l'album sur Grooveshark <

Ce n'est un secret pour personne, la plupart des gens qui connaissent Lazlo Bane ont découvert le groupe grâce au générique de la (super géniale) série Scrubs avec le morceau "I'm No Superman". Malheureusement, ce dernier ne se trouve pas sur cet album mais comme j'aime bien débuter la découverte d'un groupe ou d'un artiste en me tapant sa discographie dans l'ordre chronologique, voilà donc le premier album de Lazlo Bane, groupe formé en 1995 dans les environs de Santa Monica suite aux efforts de Chad Fischer, ce dernier composant et écrivant la plupart des titres du groupe.

Un premier album qui, après une première écoute, me rappelle étrangement Eels (album "Beautiful Freak") : une identité assez forte, notamment musicalement bien qu'il n'y ait rien de sorcier dans ce Rock indé et surtout un truc assez loufoque dans l'ensemble. Aucune idée précise sur la provenance de ce ressenti mais ce sont aussi bien la voix de Fischer (dont le chant varie d'un titre à l'autre), l'emploi d'instruments comme l'harmonica ("Last Black Jelly Bean") ou même tout simplement les accords et mélodies ("1975").

Il faut d'ailleurs bien reconnaître que cet album est musicalement assez rire : la guitare sèche côtoie la guitare électrique pondant quelques solos assez sympas et ne lésinant pas sur les effets, sans oublier une certaine épaisseur en trame de fond avec une six cordes bien plus grasse, voire même "sale" dans la distorsion. Pour le reste, Lazlo Bane mérite son étiquette de Rock indé, se permettant de puiser dans différents genre se rattachant tous de près ou de loin au Rock. On a droit à la ballade "pour emballer les filles" ("Flea Market Girl"), au titre plus énergique et poussif ("Buttercup") et même à une petite touche d'expérimental avec des arrangements Electro un peu... bizarres ("View From the Pavement").

Niveau textes, difficile à dire d'un point de vue personnel si on est davantage dans un trip poétique de Fischer ou davantage dans du concret. Malgré tout, les sujets abordés (pour le peu que je sois allé faire un tour du côté des paroles) vient ajouter un côté encore plus décalé à l'ensemble et une forme de légèreté (que les sifflements dans "I'll Do Everything" appuient parfaitement, à mon sens).

On notera aussi et surtout la participation de Colin Hay sur "Overkill", personnage proche du groupe que l'on peut voir dans le clip de ce titre.

Bref, un album vraiment sympatoche, qui passe un peu partout à partir du moment où on aime le Rock. C'est un brin amusant et on reconnaîtra que musicalement, ça tient la route et ça essaie pas mal de choses, Fischer rebondissant allégrement sur chaque titre en changeant étonnamment sa façon de chanter d'un morceau à l'autre. Cela dit, pour quelqu'un comme moi qui suis plutôt pour l'énergique ou le très poétique, cet album tombe dans la catégorie de la petite distraction, même si je reconnais là tout l'intérêt d'un groupe comme Lazlo Bane. On aime ou on n'aime pas. Pour moi, c'est un peu les deux.

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